Découvrez le massif du Tibesti à l’extrême sud du Tchad

Avec le Hoggar algérien, l’un des deux principaux massifs montagneux du Sahara se nomme « Le Tibesti ». Il possède de nombreux sommets qui peuvent atteindre plus de 3000 m. Mesuré de 3 415 m, l’un d’entre ses sommets s’appelle « Emi Koussi ».

Comment atteindre le massif du Tibesti ?

Le Tibesti possède un bon potentiel touristique, ses sources thermales, ses volcans, ses aiguilles, ses gorges, ses représentations pariétales et rupestres, ainsi que ses principaux attraits étant les palmeraies. Quand même, le moyen de transport reste difficile. Tout d’abord, l’aérodrome de Zouar ne peut accueillir que des avions de vingt places. Donc, avant de franchir la frontière, la majorité des visiteurs, dont les Allemands sont les plus nombreux, achètent des caravanes ou des véhicules tout terrain en transitant par la Libye. Grâce à ce mode de transport, l’impacte pour l’économie tchadienne se chiffre à une centaine d’euros par touriste. En général, avec l’ascension sur trois jours de la découverte des sources chaudes de Yi Yerra, le tour de l’Era Kohor et l’Emi Kousii, les offres en matière de trekking depuis le Tchad se limitent à l’extrémité méridionale du massif.

Tibesti, un imposant de massif volcanique

Dans le Sud algérien, contrairement au Tibesti, le Hongar ne dépasse pas les 3000 m. N’étant pas situés au bord d’une plaque tectonique, tous les deux sont des massifs volcaniques, de plus, ils sont tous des points chauds. Au Tibesti, parmi les différentes montagnes, c’est l’Emi Koussi qui est la plus impressionnante. Surplombée par des falaises de 300 à 400 m de haut sur tout son pourtour, au sommet du volcan, sa caldeira peut s’étendre sur une circonférence de 35 km. On peut trouver, au centre de cette caldeira, un cratère de 300 m de profondeur, dont le fond est utilisé par un dépôt salé évaporitique de couleur blanche et une couche de natron.

Tibesti, un massif montagneux et isolé

Situé au nord du Tchad, on peut caractériser le Tibesti par son isolement. Parmi les régions du Sahara les plus difficiles d’accès, il s’y constitue avec son extrémité nord-est en Libye. Après une longue traversée à dos de chameau, qui commence depuis Moussoro, il a fallu plusieurs mois pour rejoindre le poste. Certains visiteurs qui l’ont déjà vécu disent 51 jours. Pour cela, en raison du manque de transport aérien et de son éloignement de la capitale, le Tibesti, de nos jours, reste un milieu difficile à accéder. Peu de visiteurs (environ 800 individus) sont passés à Faya-Largeau, entre 2000 et 2012, pour rejoindre cette montagne impressionnante. Mais, entre 2012-2014, cet aéroport militaire a permis une courte progression du tourisme dans le Tibesti.

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